Un salaud de moins sur terre : Jörg Haider est mort

ok je comprend mais pourtant je trouve qu'on ne devrait jamais se rejouir de la mort de quelqu'un

Ben moi ça ne me pose pas de problème quand il s'agit de quelqu'un que je n'aime pas.

Oui, je suis d'accord, cette fois, avec petit caillou. Même si ce type était une immonde ordure, surtout à cause de sa critique sur Jack, que j'aimais bien, de là, a souhaiter sa mort....; c'est vrai quoi, sergio, tu ne vas quand même pas avoir les mêmes reflexes que ceux que tu honnis, tu vas devenir comme eux....

Je n'ai jamais souhaité sa mort (la mort de personne, d'ailleurs), mais il ne faut pas me demander de ne pas m'en réjouir.

attendez, Sergio et Serge, ce n'est pas la même personne?

Ben non.

Ben non.

Ben ça alors!!! je trouvais une certaine complémentarité aux blogs de l'un et de l'autre!!

sorry

y pas de quoi... comme ça tu en a deux pour le prix d'un. Complémentarité? Sais pas.. peut-être., pourquoi pas, deux choses différentes peuvent être complémentaires..; on va dire parallélisme induit par une presqu' homonymie...; c'est mieux, hein sergio?

Complémentarité ?
Ché pas, vu que je ne blogue plus beaucoup en ce moment...

Pour en revenir à ton article, j'ai vu qu'"il" était pleuré par presque toute l'Autriche...
Sa tête est coupée mais la bête est toujours vivante, tapie dans l'ombre, elle attend son heure. Et si c'était elle qui se relevait la première, profitant de la crise mondiale et de la "demande" de valeurs. L'offre, son discours populiste est prêt, c'est toujours le même. Déjà servi et gagné tant de fois, toujours provisoirement mais avec tant de ravages abjectes.

Bon au moins là une saleté de bagnole a servi à quelque chose.
Mais sinon, le souci c'est que mort il va attirer plus de sympathie que vivant ^^, j'imagine même pas en Autriche les reportages sur sa vie, les émissions faites des larmes plein les yeux, etc...

Il est en effet à craindre que cette mort n'attire sur lui plus de sympathie sur lui (et ses idées) que lorsqu'il était vivant.
Comme si le fait de mourir devait effacer tout esprit critique (comme c'est souvent le cas).
Des réactions du genre "respectez la douleur de sa famille", ou "comment peut-on se réjouir de la mort d'un homme" qui, si elles sont en effet défendables, sentent déjà la mystification historique et la récupération.
On parle même d'assassinat (!) ce qui va en faire un martyr, de ses idées "iconoclastes (!!) qui en "dérangeaient" certains (dans Libé).
Bref, c'est quasiment la mort d'un ange.
Ça pue.
Imaginez que notre Le Pen national (ou sa fille, la gorgone) crèvent de la même manière : on aurait des réactions hagiographiques du même genre.
Non, décidément, si l'homme est mort (que le diable, s'il existe, l'accueille à bras ouverts), "le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde".